Die Welt im Umbruch, nach Tunesien nun Ägypten, Jemen, Libanon, und in anderen Staaten brodelt es auch. Wer wird die Macht an sich reissen? Passt Demokratie in diese politisch noch zu beackernden Gebiete, zumindest nach westlichen Massstäben, oder sollte etwa nicht auch der Westen umdenken? Dass sich die EU nicht zu Wort gemeldet hat, darf nicht verwundern, die von Sarkozy 2008 aus der Taufe gehobene Mittelmeerunion scheiterte gerade jetzt! In wessen Namen hätte Frau Ashton das Wort ergriffen? Wie hätte sie darauf reagieren sollen dass Franzosen den Tunesischen Diktator und Amerikaner den ägyptischen Präsidenten vorbehaltlos unterstützt haben! Mehr als wahrscheinlich sind allerdings weder Kultur noch Religion Ursprung der Unruhen, sondern Arbeitslosigkeit, Hunger und Armut. Ob allerdings jetzt nicht Fundamentalisten und Fanatiker die Macht übernehmen ist ungewiss. Und da hat sowohl die EU wie auch Amerika eine Verantwortung.
Le Parlement européen….vu à distance
Difficile à faire comprendre que le PE discute et vote sur des textes législatifs, qui auront force de loi dans tous les pays membres. Les traductions ne sont pas toujours le reflet exact de ce qui était l’intention du législateur , certains concepts restent intraduisibles, certaines références à des institutions rencontrent la difficulté que les structures ne sont pas les mêmes dans les pays de l’Union.
Un exemple m’est resté pour illustrer la complexité de ce débat. Lors du débat sur le 7e programme cadre de la recherche européenne, il était question dans le texte de consulter les autorités régionales.
C’était un amendement introduit par des députés français, qui voulaient que lorsqu’il s’agissait de l’implantation de structures de recherche, la consultation soit étendue aux représentants des régions.
Il en ressortait dans le texte traduit la consultation de « local authorities ». Ce qui me fit penser à la consultation au niveau communal . C’était pourtant la traduction juste pour l’amendement, vu les compétences britanniques à ce niveau-là! Le « local » tel, que le connaissent les francophones, n’existe pas….
Les problèmes de communication sont de taille, ne se limitent pas à la compréhension linguistique, mais reflètent toute l’histoire compliquée du continent.
Lors de l’élargissement à la Roumanie et à la Bulgarie il fallait bien trouver des domaines au niveau de la Commission Européenne pour les 2 nouveaux commissaires de ces pays. Grignoter sur les compétences déjà attribuées, cela ne se fait pas… C’est peut-être une des explications pour l’excès de réglementation dont on se plaint ! Quelques commissaires en moins, et moins de textes …..
Attribuer au commissaire roumain le domaine du multilinguisme, c’était du machiavélisme ! Non seulement le pauvre candidat devait se défendre lors de son audition de la situation interne en Roumanie, où les Hongrois, citoyens roumains, revendiquent le droit de pouvoir parler leur langue.
Le nouveau domaine du multilinguisme, qui n’est pas une compétence européenne, est devenu une pierre d’achoppement, un domaine plein de controverses restées après l’histoire compliquée de la constitution des Etats aux siècles derniers.
Le Parlement européen….vu à distance
Le régime linguistique
C’est une question grave, une quadrature du cercle, un chemin inextricable: le régime linguistique s’est engagé sur une voie qui semble celle du non retour. En pratique la traduction de centaines, voire de milliers d’amendements aux textes législatifs—et aussi à ceux qui sont de la pure prérogative des parlementaires, comme les rapports d’initiative, – représente un droit légitime, qui est justifié, car chaque représentant doit être à même de comprendre dans tous les détails les propositions qui lui sont soumises au vote.
Encore que, parfois les traductions sont plus ou moins bonnes et on aura l’amendement de l’amendement avec la correction de déviations linguistiques en pleine séance publique…
Inimaginable ce que sera cette opération dans le cas d’élargissements ultérieurs, alors que déjà apparaissent à l’horizon de nouvelles langues, issues des conflits guerriers sur les Balkans . Tout essai de résonner des parlementaires, qui sont pour la plupart du temps parfaitement bi tri et même quadri lingues, qui sans des connaissances suffisantes de l’anglais ne pourraient pas discuter dans les groupes de travail – qui eux ne fonctionnent qu’en anglais- revendiquent , pour le principe , la traduction dans la langue de leur pays.
Pour le principe , car à chaque nouvelle adhésion le régime linguistique est fixé d’un commun accord, l’engagement est pris par les chefs d’états au profit de la démocratie, en permettant à chaque parlementaire de parler dans sa langue maternelle.
Pourrait-on imaginer des conditions au mandat européen ? Que les élus de ce parlement devraient se soumettre à des épreuves linguistiques avant d’être admis sur une liste ? Ce serait discriminatoire vis à vis de certains chefs d’état qui ne parlent qu’une seule langue, et s’entourent d’interprètes lors de leurs contacts avec des hôtes étrangers.
Cependant le régime linguistique est fortement mis en question par les citoyens, qui ne comprennent pas pourquoi le PE ne pourrait s’aligner sur d’autres institutions, comme l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, qui fonctionne en trois, ou 6 langues.
Tunesische Ansteckungsgefahr?
Mut hatten die Tunesier, die es wagten mit öffentlichen Demonstrationen den Alleinherrscher in die Flucht zu schlagen. Mut hatte auch der tunesische Pilot der sich weigerte seine Gefolgschaft sang und klanglos nach Frankreich zu transportieren, wo sie dann wahrscheinlich um Asyl gebeten hätten. Dieser Mut, der scheint ein Lauffeuer geworden zu sein. In Ägypten vielleicht noch abzubremsen, sogar in Saudi Arabien haben Lehrer demonstriert, gegen die Königsfamilie, die Ben Ali Aufnahme gewährte. Das Ende der Kolonisation dürfte damit wohl endgültig eingeleitet sein. Noch immer ist die Rolle Frankreichs nicht so ganz transparent, diplomatisch sei die Herrscherfamilie in Tunesien schon durch die Franzosen unterstützt worden, so wie auch in Algerien Bouteflika sich auf die Franzosen verlassen kann… Welche Rolle wer gespielt hat werden später die Geschichtsforscher nachergründen, aber das traurige ist dass die EU sich eigentlich nicht zu Wort melden kann: einige Mitgliedstaaten sind eben auch Mittäter gewesen. Ob der Mut der Demonstranten allerdings fruchtet, da müsste sich die europäische Diplomatie einbringen und zwar gründlich. Es geht schliesslich auch die EU etwas an in welche Richtung die nordafrikanischen Staaten sich jetzt bewegen.
Wo ist Frau Ashton
In Tunesien wird eine Regierung gestürzt, nicht von ungefähr haben Demonstranten über die letzten Tage auf der Strasse die schwelende Unzufriedenheit mit dem autoritären Regime des amtierenden Präsidenten ausgetragen. Die abrupte Flucht des Machthabers hat vermutlich das Land vor dem Bürgerkrieg gerettet. Ein Nachbarland, zu dem Frankreich keinen anderen Kommentar verlauten liess, als die « Zurkenntnisnahme der Fakten ». Keine Einmischung, wahrscheinlich viel Hintergrunddiplomatie. Aber immerhin, die nationalen Regierungen melden sich zu Wort! Nun ist Tunesien ein sehr beliebtes europäisches Touristenparadies. Deutsche, Franzosen, Engländer trifft man an den Stränden Djerbas, in Monastir oder Hammameth. Wie gedenkt die EU ihre diplomatischen Dienste vor Ort einzusetzen im Bereitschaftsdienst-sei es auch nur zur Information? Von Frau Ashton kein Wort, so als gäbe es keine europäische Zusammenarbeit, kein Amt mit tausenden von Beamten, keine Kenntnisnahme der Entwicklung. Wenn irgendwo der EU Haushalt gekürzt werden sollte dann darf man sich fragen wozu es diese hochbezahlten Stellen gibt die anscheinend in Krisensituationen völlig überwältigt sind!