Erna Hennicot-Schoepges

Erna Hennicot–Schoepges a été le porte-parole du Parlement européen hier, 3 mars à une conférence organisée par la Fondation Konrad Adenauer et le Centre des Etudes Européennes à Bruxelles intitulée « la religion et la politique dans l‘Union européenne -nouvelles opportunités, nouvelles responsabilités ». Le thème principal abordé par Mme Erna Hennicot-Schoepges a été celui du dialogue interculturel au sein du christianisme et de l’islam. En tant que rapporteur de l’année du dialogue interculturel, elle a plaidé pour un dialogue interreligieux primordial, dans l’Europe définie par la diversité. « Nous devrions être plus ouverts d’esprit, apprendre plus sur notre histoire et communiquer davantage sur ce qui nous unit pour assurer une paix durable. Nous devons apprendre à accepter la diversité. » D’après Mme Erna Hennicot-Schoepges, la religion est une composante de l’identité de chaque personne. Le dialogue entre la religion et la politique signifie parallèlement la compréhension de notre passé et notre identité intérieure. Il sera donc essentiel que les citoyens européens apprennent les idées et le sens de chaque religion par l’éducation et l’histoire. A l’orateur de conclure: « Le dialogue ne prendra pas fin avec l’année 2008, mais devra continuer au-delà pour nous apprendre à vivre un pluralisme religieux et culturel.» A cette conférence ont également pris part entre autres, Senaid Kobilica, président du Conseil Islamique de la Norvège, Emilio Platti, professeur des études islamiques à l’Université de Louvain et à l’Institut Catholique de Paris, et Jan Figel, membre de la Commission européenne. Lire plus…

Audition publique sur la « mise en œuvre de la convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité culturelle » Lire plus…

Le commissaire responsable de l’éducation, de la formation, de la culture et de la jeunesse Jan Figel s’est exprimé, mardi 26 février, devant la commission culture et éducation du Parlement européen, présidée par Katerina Batzeli (PSE, grecque), afin d’éclairer les députés sur les initiatives prévues en 2008. Il a plaidé à cette occasion pour une adoption rapide, avant le mois de juillet, du programme Erasmus Mundus II, qui permettra d’améliorer la mobilité des étudiants et introduira une dimension externe au programme actuel. Si le Parlement n’adoptait pas le programme en temps voulu, celui-ci ne pourrait pas démarrer lors de la prochaine année académique en septembre 2009, « ce qui serait dommage », a-t-il souligné. Lire plus…