Les Droits de l’homme ne sont pas négociables :
La privation de liberté telle qu’elle est prévue dans ce texte est un acte grave- même s’il est limité dans le temps. Pourquoi ne parle-t-on pas d’accueil des personnes qui arrivent sur le territoire de l’Europe et de structures d’accueil au lieu de structures de rétention. Nous savons depuis des décennies que des passeurs ont un intérêt criminel dans le trafic de personnes et que souvent il y a des complices pour accueillir la main d’œuvre clandestine, mal payée et mal logée.
La privation de liberté telle qu’elle est prévue dans ce texte est un acte grave- même s’il est limité dans le temps. Pourquoi ne parle-t-on pas d’accueil des personnes qui arrivent sur le territoire de l’Europe et de structures d’accueil au lieu de structures de rétention. Nous savons depuis des décennies que des passeurs ont un intérêt criminel dans le trafic de personnes et que souvent il y a des complices pour accueillir la main d’œuvre clandestine, mal payée et mal logée.
J’estime que des actions juridiques à l’encontre des passeurs et ces trafiquants de main d’œuvre seraient plus urgents. Quant aux politiques volontaires de retour, leur accompagnement d’une politique de coopération ciblée serait un meilleur signal, que l’emprisonnement de personnes non coupables. Nous ne sommes pas propriétaires de la terre, nous n’avons pas le droit de nous considérer les maîtres du continent.et même les états de droits que nous sommes ne nous permettent pas de transgresser les droits de l’intégrité de la personne.