Erna Hennicot-Schoepges

L’appel aux citoyens de se procurer le texte de la Constitution lancée par le gouvernement est certainement un appel au sens civique de tous ceux qui voudront s’exprimer en toute connaissance de cause. Mais il est à craindre que les 482 pages n’effraient davantage qu’elles ne réconfortent le lecteur bien intentionné et curieux. Lire plus…

Plus la date du référendum en France approche, plus les adeptes du « non » au « Traité instituant une Constitution pour l’Europe » semblent gagner du terrain. Les sondages d’opinion pour le dernier week-end ont basculé, les pourcentages en faveur du « non » sont majoritaires – encore que les semaines qui restent pourraient à nouveau faire changer l’opinion publique… Lire plus…

Le problème inhérent à la diffusion des nouvelles de l’UE est sans doute celui du décalage entre les prises de décisions et le débat public sur ces mêmes décisions. Il en est de même pour la genèse de la Constitution européenne. Lire plus…

Le premier référendum passé, le débat public autour de la Constitution s’organise. Débat souvent faussé par des réflexes de politiques nationales, entachés de la logique majorité-opposition employée par les partis politiques. S’ils ont adhéré au projet européen en étant au gouvernement, cela ne veut pas dire qu’ils continuent à soutenir une majorité qui n’est pas la leur pour donner un appui unanime à la Constitution. Le parti socialiste français en est un bel exemple, et pour l’électeur il est parfois difficile de faire la part des choses : de distinguer entre ce qui est le combat justifié dans notre système démocratique du pour et du contre, et ce qui est du domaine de la querelle politicienne. Allez voir les stars de la politique qui tonitruent contre un texte qu’ils trouvent mauvais, insuffisant, incomplet, sans expliquer clairement de quoi il s’agit ! Lire plus…

Quand les rênes du pouvoir changent d’une main à l’autre en des cadences (trop) rapides, quel sera le chemin que prendra le galop, voire le trot, de la monture ? Trois ministres de l’économie en France dans un laps de temps de moins d’un an, c’est beaucoup ! Désormais Edith Cresson, premier ministre pour 100 jours, ne tiendra plus seule le record du mandat le plus court ! Jusqu’à présent le ministre de l’éducation tient bon – encore que les manifestations continuent. François Fillon a au moins fait voter sa réforme par le Parlement, son prédécesseur Luc Ferry n’en pouvait pas dire autant ! Lire plus…