Erna Hennicot-Schoepges

Au centre des préoccupations pour une journée, celle qui parle de ses droits. Certes, la convention internationale des droits de l’enfant élaborée par l’ONU et mise en place depuis 1989, signée et ratifiée par 191 pays, non ratifiée par les Etats-Unis et la Somalie, a obligé chaque pays à se doter des instruments juridiques pour sa mise en œuvre. L’enfant, personne à part entière, est au cœur du débat sous des aspects contradictoires, le plus flagrant étant peut-être celui de la convoitise des industriels à l’encontre du « pouvoir d’achat » pour article de sports, de mode, de jeux, de nouvelle technologies de la communication, destinés aux petits princes étant pourvus par obligation de statut social de toutes les merveilles possibles, et la misère flagrante des enfants du tiers monde, dépourvus de par leur naissance de l’essentiel – garanti par ailleurs également comme un droit humain par les textes de l’ONU, comme les médicaments pour leur santé, l’accès à l’éducation et à la nourriture indispensables à un bien-être minimal. Lire plus…

C’est en effet une des contradictions de cette semaine de travaux du Parlement européen. Et il faudra se rendre à l’évidence: depuis le grand élargissement de 2004, beaucoup de choses ont changées. La démarche de l’Europe vers l’ouverture dans la cohésion sociale et dans le respect de la diversité culturelle endosse ses revers. Symptomatique, la directive appelée du nom de son auteur Fritz Bolkestein, maintenant la directive des services, est partie du principe d’un grand marché unique pour les services, c.-à-d. pour les opérations de banque, les métiers, les consultants, juristes, notaires, … mais halte, déjà on s’avance vers les exceptions. Décidées par le Parlement européen, sous la pression des syndicats, mais aussi dans le souci de garder, ou plutôt de sauvegarder le modèle social. Riposte de la part des nouveaux venus, le plombier polonais restant en travers de la gorge pour longtemps, hongrois et polonais plaident pour une approche plus ouverte, « libérale », alors que la vieille Europe a tendance à préserver d’abord son acquis. Lire plus…

Un sit-in extraordinaire était à la une de l’actualité eschoise il y a un peu plus d’une décennie. Quelques soixante huitards, d’honorables professeurs de dessin des lycées de la capitale sidérurgique, de gauche bien sûr, la scène progressiste et d’avant-garde contre l’échevin qui osait appeler l’ancien abattoir un trou à rats alors qu’un embryon de culture expérimentale s’y était installé… Lire plus…