« Si c’était à refaire… » La fameuse phrase attribuée à Jean Monnet exprime bien la frilosité des gouvernants quand il s’agit de culture et d’investissements culturels. Le pressentiment qu’une Europe de marché ne suffirait pas à engendrer la cohésion parmi les citoyens, a en effet mené Jean Monnet à la conclusion que si c’était à recommencer il faudrait le faire par le biais d’une vraie politique culturelle européenne. Encore faudrait-il trouver une bonne définition de ce que devraient être les valeurs communes qui nous unissent, plutôt que de nous attaquer aux divergences qui nous séparent. Lire plus…
Le Jeudi
Les alcopops, un dossier sans fin…
« Afin de protéger les consommateurs et les jeunes, la Commission devrait sans délai présenter une proposition relative à l’étiquetage immédiat, clair et lisible des boissons rafraîchissantes alcoolisées. Les commerçants doivent être tenus de placer les boissons en question comme il se doit dans les rayons des spiritueux ou des boissons alcoolisées. » Lire plus…
Hommage à deux mécènes
Sont-ils devenus rares, les vrais mécènes, qui dépensent, rien que pour la bonne cause, sans retour publicitaire ni abattement d’impôts. Si le financement de la culture est à la charge des budgets publics, qui y consacrent un certain pourcentage, l’appoint apporté par le mécénat est toujours un signe de noblesse et l’expression de la reconnaissance de la valeur des arts : un geste d’autant plus apprécié qu’il est personnel et désintéressé. Lire plus…
Auschwitz
Qui n’a pas visité les camps de l’horreur ne pourra imaginer de quelle cruauté l’être humain peut être capable. Notre devoir de mémoire est aussi le devoir de raconter l’indicible, de maintenir vivante pour les jeunes générations l’image de la fabrique de la mort. Nulle part ailleurs qu’à Auschwitz, l’industrialisation de l’assassinat n’est documentée et systématisée à ce point. Sur les 45 km2 de cette localité polonaise, tout était réglé au moindre détail, planifié, délibérément organisé avec méthode, non seulement pour tuer mais encore pour « recycler » un maximum de matériel humain avant de faire passer des êtres vivants dépouillés de tout aux chambres à gaz. Devant les vitrines remplies de cheveux humains, tondus dans le but de les utiliser à des fins industrielles, l’ampleur de cette monstruosité qu’étaient les camps d’extermination de tout un peuple est palpable, présente, réelle. Le doute n’est plus possible, les preuves sont là pour nous rappeler à tout jamais à la vigilance. Lire plus…