Erna Hennicot-Schoepges

La création d’un Institut Européen de Technologie a été proposée pour la première fois en 2005, lors de l’évaluation du Processus de Lisbonne. Devenir l’économie la plus innovante au monde, telle était la cible annoncée par les chefs d’Etat au 1er sommet du 3e millénaire en 2000 à Lisbonne. Lire plus…

Le premier symposium européen sur les effets du cannabis s’est résumé en à un constat simple mais effrayant : le cannabis est une drogue. Nocive, avec tous les effets secondaires négatifs sur le fonctionnement du cerveau. Banalisé durant des décennies le joint a plutôt bénéficié de l’indulgence des décideurs. Ainsi depuis longue date les procès-verbaux à l’encontre des consommateurs de haschich ont cessé d’avoir la suite répressive que connaissent les drogues dures. Faute de moyens, mais aussi à cause d’un climat de tolérance tacite qui s’est installé depuis deux décennies. Cependant la loi modifiée du 19 février 1973 concernant la vente de substances médicamenteuses et la lutte contre la toxicomanie est toujours en vigueur ; les tentatives de légalisation des drogues dites « douces » ont échoué en dépit des essais répétés et des demandes réitérées de députés et de partis politiques. Lire plus…

L’Etat et la nation Lire plus…

Un 1er mai marque les manifestations, discours et défilés usuels, car ce qui commençait en 1886 à Chicago comme combat sanglant pour la journée de 8 heures est devenu tradition. Un événement de haute politique, qui permet aux représentants des travailleurs de s’exprimer librement et en public, de critiquer à volonté les politiques et de tracer le chemin pour les négociations salariales futures, voire les réformes à entamer ou à refuser. Cette liberté de parole est un acquis d’autant plus précieux, qu’elle permet aux grands patrons des syndicats de se libérer de la frustration accumulée au cours d’une année de lutte pour la cause ouvrière et de prendre la revanche sur ministres, patrons et chefs d’entreprise. Revanche verbale non négligeable, et gare à l’homme (ou la femme) politique qui osera passer outre! La paix sociale est en effet une valeur ajoutée aux paramètres fixés pour l’installation d’une entreprise, un atout notable pour la promotion d’un site industriel. Le combat s’est transformé au cours de plus d’un siècle de lutte pour le temps de travail, les congés payés, les conditions de travail et la cogestion. L’égalité homme-femme pour la rémunération n’est pas encore atteinte, d’ailleurs elle n’a pas été un thème phare, quoique une injustice flagrante! Il reste, en dépit d’une amélioration des droits des salariés, des inquiétudes face au chômage, aux délocalisations des entreprises, aux changements de politiques et d’interlocuteurs. Car il n’est plus de l’exclusivité de « la gauche » de s’occuper des changements en faveur des classes sociales modestes. Depuis la New Labour de Tony Blair, le Hartz IV de Gerhard Schroeder les étiquettes gauche-droite se sont estompées, la gauche étant devenue un peu plus libérale, et la droite moins à droite… Discours difficile pour des syndicalistes avertis, qui devraient critiquer la gauche là où elle est au pouvoir! Lire plus…

Le Parlement européen vient de voter la décharge pour l’exercice 2005. Le contrôle financier sévère n’atteint pas toujours l’objectif visé, à savoir l’utilisation judicieuse des deniers publics. Lire plus…