Le titre du rapport débattu lors de la réunion de travail à Luxembourg de la Commission Culture du Parlement européen, ouvre un vaste chantier. L’étude élaborée par des experts de l’Université de Louvain-la-Neuve, sous l’autorité du département des politiques structurelles et de cohésion du Parlement européen, prépare à 2008 l’année du dialogue des cultures et des croyances. En effet, il y va de la cohésion de la société et plus que jamais, la culture devrait être perçue comme le mécanisme par lequel l’art de vivre ensemble pourrait réussir aux européens, voire en cas d’échec, les diviser comme dans les temps lointains de la scission entre l’orient et l’occident. L’étude comble un vide qui rend le débat difficile, car comment débattre de ce qu’on connaît mal ou pas du tout, et comment les citoyens peuvent-ils se retrouver dans des concepts qui, rien que par la terminologie employée, prêtent à confusion sans la connaissance requise. S’y ajoute le rejet instinctif d’une culture dont on connaît trop peu l’histoire et l’arrière fond, et d’une religion en évolution et à tendances diverses, dont certaines ne sont pas adaptées à la société européenne. Lire plus…
Le Jeudi
Le 11 septembre
Une date qui a changé le monde. L’effondrement des « twin towers », symbole de la puissance économique et politique des Etats-Unis d’Amérique, a été perçu comme l’attaque au monde civilisé de quelque force occulte qu’on a du mal à nommer. En effet, depuis cette spectaculaire attaque terroriste, Bin Laden, Al Quaeda, islamismes divers et conflits mondiaux occupent les responsables politiques en Europe et dans le monde. Difficile à cerner et à décrire, cet ennemi porte plusieurs visages, agit à beaucoup d’endroits différents et en même temps, et laisse ses traces au jour le jour. Le nombre d’attentats terroristes et des morts qu’il y a eu depuis, laisse d’autant plus perplexe, que les moyens de combattre le terrorisme sont limités et pas tous efficaces. Ainsi, l’Europe s’est pliée aux exigences de sécurité dans les aéroports, avec de nombreuses chicanes pour tous les passagers, des montagnes de bouteilles, récupérées et détruites, des files d’attentes et d’innombrables retards pour les compagnies aériennes… et les passagers! Lire plus…
Réfléxions au sujet d’un deuil national
La rentrée politique est marquée de nostalgie et de mémoire pour un grand homme politique. Après Pierre Werner, Gaston Thorn a marqué de sa poigne son passage à la présidence du gouvernement. Une seule période lui a suffi pour entrer dans les annales comme l’artisan du renouveau et de la montée en flèche du parti libéral – devenu le parti démocratique, le DP. Les nombreuses rétrospectives dans la presse retracent la brillante carrière d’un talent politique à multiples facettes. Il n’y a certes, pas grand-chose à y ajouter, sauf que certaines omissions sont flagrantes et éloquentes; car le passage de Gaston Thorn et de l’équipe autour de lui a secoué le PCS et initié le renouveau du grand parti conservateur. Ignorer que la débâcle électorale de 1974 était aussi due à l’évincement de la candidature de certains jeunes talents au PCS, ce serait oublier que chaque parti politique est marqué par son histoire interne. La révérence à Gaston Thorn devrait, à plus d’un titre, tenir lieu de réflexion aux acteurs de la vie publique, aux égarements de plumes malveillantes, à l’intention de nuire, qui est parfois la seule motivation du discours politique. Lire plus…
Le temps à l’école
Pièce maîtresse pour la rentrée: la réforme de l’école soumise au débat par la Ministre de l’Education nationale. Lire plus…
Accolades bruxelloises
Première à l’Eurogroupe : un chef d’Etat y fait son entrée. Nicolas Sarkozy a toutes les compétences, et par conséquent il tient aussi les cordons de la bourse. Plus que sa ministre des finances, n’a-t-il pas déjà crée un fait accompli avec l’annonce de certaines largesses fiscales, avant même que son gouvernement n’était en place pour commencer son travail. Les actions, très médiatiques, du Président de la République pourraient ressembler à de l’activisme, si c’était en période électorale. Mais il a le temps : cinq ans devant lui, pour réformer la France ! On croirait qu’il n’avait plus que quelques semaines, à juger la cadence de son calendrier. Lire plus…