La réunion de la rentrée du comité de direction du cercle « Europa eine Seele », présidée par Volker Hassemer, a été l’occasion pour Erna Hennicot-Schoepges, membre du comité, de présenter son amendement budgétaire visant à la mise en oeuvre d’un projet pilote pour améliorer la connaissance de la culture Rom. Le projet pilote consistera s’il est adopté par le Parlement à déployer en Europe un itinéraire culturel, à l’instar de celui de Compostelle, qui suit les traces des populations Roms et met en valeur leurs traditions, leur culture et leur vie quotidienne dans l’objectif de les faire mieux connaître aux citoyens européens. L’initiative a été encouragée et soutenue par plusieurs des députés européens membres du comité. Il s’agira désormais de trouver les appuis nécessaires pour son adoption au Parlement en octobre.
Parlement européen (2004-2009)
Débat en plénière sur la réforme du système des Ecoles européennes
Les députés sont intervenus de concert pour souligner la nécessité de développer et d’ouvrir davantage le système pour offrir à tous les citoyens européens la possibilité d’éduquer leurs enfants dans leur langue maternelle tout en développant leur multilinguisme et leur citoyenneté européenne. Ils ont déploré le système des catégories d’élèves en cours qui est en conflit avec les principes de la mobilité prôné par l’Union européenne pour réaliser le marché unique et la cohésion sociale. Lire plus…
Souvenirs d’enfance
Cette semaine, notre série est consacrée aux souvenirs d’Erna Hennicot-Schoepges, actuelle députée européenne, dont le coeur aura toujours balancé entre la politique et la musique. Lire plus…
Erna Hennicot-Schoepges: Die disziplinierte Unbequeme
Erna Hennicot-Schoepges (CSV) Lire plus…
Le non irlandais et la présidence française à l’UE
Ce n’est plus comme avant, lorsqu’on croyait encore à l’accident de parcours pour des raisons purement nationales! Le non des Irlandais suivi des annonces d’autres frileux comme les Tchèques, les Polonais par leur Président, l’Allemagne en attente d’un jugement de son plus haut tribunal sur la conformité avec la constitution des textes européens, le « non » pèse plus lourd que les non français et néerlandais. Pour avoir été trop peu soucieux de toutes les embûches possibles les auteurs de le traité de Lisbonne devront avouer que mieux vaut pas de nouveau traité, qu’un accord sur un texte qui ne résout qu’à moitié les problèmes. Et le traité de Nice en est un bel exemple. Eût-on été plus concis en 2001, plus courageux encore avant l’élargissement, plus soucieux des enjeux institutionnels, un meilleur traité à Nice aurait été un progrès. A toutes ses époques de crise, l’Europe en est sortie avec des compromis… Ainsi, celui de Luxembourg en 1966 fut trouvé après une longue période de politique de la « chaise vide », lorsque la France boudait la PAC! Et le chemin est jalonné de périodes de crise, qui, à chaque fois, ont conduit à d’autres progrès. Car les citoyens doivent pouvoir se rendre compte que l’Union européenne avance, lentement parfois, mais quand même… Lire plus…