Jeudi 10 avril 2008
Une étude récente du professeur Andreas Kortenkamp, chef d’unité du centre de toxicologie du département de pharmacologie de l’université de Londres vient de confirmer les liens entre le cancer du sein et l’exposition aux perturbateurs endocriniens, et ce même à petites doses.
Le Parlement européen a adopté aujourd’hui à une large majorité la résolution sur la lutte contre le cancer. Lors de son intervention en session plénière, Mme Hennicot-Schoepges a rappelé que la prévention est la meilleure façon de lutter contre le cancer. Par conséquent, une réglementation stricte de la mise sur le marché de substances cancérigènes et des perturbateurs endocriniens doit être défendue.
Mme Hennicot-Schoepges a fait un appel à tous les collègues de revoir, le cas échéant, leur position lors du vote en deuxième lecture sur la mise sur le marché des pesticides.
Elle a rappelé que lors du vote sur le 7ième programme cadre pour la recherche et le développement, son amendement sur la tenue et l’utilisation de registres nationaux, afin de disposer de données fiables, n’avait pas été retenu et elle a invité la nouvelle commissaire, Mme Vassiliou, à s’attaquer à ce problème.