L’émouvante marche des moines en Birmanie, protégés par leurs concitoyens, aurait-elle été le commencement de la fin? Les événements se sont succédés, transmis par Internet, le message des images étant plus forts que les reportages par personnes interposées. Jamais Internet n’aura eu plus de sympathie qu’en ces moments dramatiques, où entre la force d’une possible résolution de l’ONU et la répression par la force de la dictature militaire l’inquiétude n’était pas apaisée. Illusion trompeuse, les dictateurs ont coupé les communications, l’ONU n’a pas eu l’unanimité pour sa résolution et le Parlement européen – unanime pour la sienne – ne pèse pas lourd dans ce conflit. Au moins, la délégation chinoise, présente à la tribune du Parlement européen lors du vote durant la dernière séance plénière, aura compris que le soutien de l’Europe à l’opposition du régime en Myanmar est total et spontané. Pays de rêve, avec des œuvres d’art recherchées, l’authenticité créant un charme spécifique: sa figure emblématique est une femme. Frêle, mais forte par ses lèvres qui condamnent l’abus de pouvoir des militaires, sa longue séquestration a été comme le rappel permanent de l’absence de liberté pour son peuple.
Quelle sera l’issue de ce combat des courageux opposants, qui n’ont pas hésité à risquer leur vie? Nul ne saura pour le moment comment la marche des moines se terminera. Toujours est-il que la violence trouve de moins en moins de sympathisants pour la résolution de conflits. Mais déjà les feux de la rampe s’éteignent sur le combat d’un peuple pour sa liberté: l’actualité a encore une fois refait le classement des priorités. L’image des moines, marchant entre les cordons de tant de mains qui se tenaient, n’est-ce pas le symbole que la valeur du sacré qu’ils représentent, est bien plus forte que les fusils et les canons? Au moins, leur marche aura aussi relancé le plaidoyer de Aung San Suu Kyi, pour la liberté et contre la dictature.
Quelle sera l’issue de ce combat des courageux opposants, qui n’ont pas hésité à risquer leur vie? Nul ne saura pour le moment comment la marche des moines se terminera. Toujours est-il que la violence trouve de moins en moins de sympathisants pour la résolution de conflits. Mais déjà les feux de la rampe s’éteignent sur le combat d’un peuple pour sa liberté: l’actualité a encore une fois refait le classement des priorités. L’image des moines, marchant entre les cordons de tant de mains qui se tenaient, n’est-ce pas le symbole que la valeur du sacré qu’ils représentent, est bien plus forte que les fusils et les canons? Au moins, leur marche aura aussi relancé le plaidoyer de Aung San Suu Kyi, pour la liberté et contre la dictature.
Maintenant, la peur d’être à nouveau oubliés par l’opinion publique regagne les militants…