1) Limitation à 10% de la proportion de jeunes ayant quitté prématurément l’école
2) Diminution d’au moins 20% de la proportion d’élèves ayant de mauvais résultats en lecture
3) Taux d’achèvement du second cycle de l’enseignement secondaire d’au moins 85% des jeunes
4) Augmentation d’au moins 15% du nombre de diplômes des filières mathématiques,
scientifiques et technologiques, avec une réduction simultanée du déséquilibre entre les hommes et les femmes
5) Taux de participation à l’éducation et à la formation tout au long de la vie de 12,5% de la population adulte
Les chiffres actuels sont les suivants :
1. Dans la tranche d’âge 18-24 ans près de 6 millions de jeunes ont quitté l’éducation prématurément sans suivre de formation complémentaire, si nous voulons atteindre le critère de référence européen fixé à Lisbonne qui est de 10% maximum alors 2 millions de ces jeunes devraient encore poursuivre leurs études. Seulement 3 pays ont déjà atteint l’objectif européen : La République Tchèque, la Pologne ainsi que la Slovaquie.
2. Le deuxième indicateur de problèmes concerne les jeunes qui ne terminent pas le second cycle de l’enseignement secondaire. La moyenne actuelle est de 77,8 % seulement, il faudra deux millions de jeunes supplémentaires.
3. Ces insuffisances dans la formation initiale sont encore aggravés par le fait qu’il y ait aussi un manque d’enthousiasme pour la formation continue plus tard dans la vie active (formation de 4 semaines au moins). Il faut cependant ici relever les exemples remarquables de certains pays : en Suède 34,7%, au Royaume-Uni 29,1% et au Danmark 27,6% des adultes participent à l’éducation et à la formation tout au long de la vie.
4. Quatrième préoccupation : la lecture chez les élèves de 15 ans, à l’heure actuelle environ un élève sur 5 lit de manière médiocre.
5. Un succès est cependant à relever : l’UE a réussi à atteindre l’objectif concernant les diplômes des filières scientifiques !
D’autres indicateurs montrent la nécessité d’accélérer les reformes dans l’éducation, par exemple la plupart des élèves de l’UE n’apprennent pas encore au moins deux langues étrangères dès leur jeune âge.
Face à ces constats décevants Monsieur Figel a appelé les Etats membres à redoubler leurs efforts et à plus investir dans le capital humain, clef de la compétitivité dans les années à venir. Par ailleurs le financement et l’efficacité des systèmes d’éducation restent préoccupants. Les dépenses du secteur privé aux USA sont par exemple 4 fois plus élevées. Quelle devrait donc être le rôle du secteur privé en UE ?