L’audition d’experts, organisée avec le député PPE-DE néerlandais Lambert van Nistelrooij, avait de nouveau montré qu’une meilleure cohabitation de la société ne peut pas fonctionner sans un fondement solide des valeurs et un consensus de base correspondant. En plus, le développement de l’Union Européenne a clarifié qu’il est possible même pour des États encore très différents de vivre ensemble malgré de tous conflits martiaux du passé s’il y a un consensus sur des valeurs communes. L’Union Européenne est un modèle qui livre un certain ‘plan de construction’. Celui-ci peut être transférer sur les régions, parce que là l’identification des citoyens est la plus forte », a continué Erna Hennicot-Schoepges.
Le sujet principal de l’audition, à laquelle le commissaire responsable de formation, de culture et de la jeunesse, Ján Figel’ (SK), a également participé, était à part de la discussion générale sur la question de valeurs communes la présentation d’une étude sur la compréhension de valeurs dans 46 pays européens y compris la partie européenne de la Fédération Russe (« European values study »). Cette étude a relevée qu’il y a tout à fait une série de valeurs supérieures – malgré des différences nationales – sur lesquelles existe un large consensus européen. Erna Hennicot-Schoepges a donc souligné à cet égard une importance particulière d’activités culturelles comme par exemple la musique, le théâtre ou la littérature qui réunissent les gens et promeuvent leur développement personnel en particulier s’ils sont encore jeunes. « Nous devons en ce sens redéfinir la notion de la tolérance pour qu’elle signifie l’acceptation effective de l’autre et pas son indifférence. Dans ce contexte la culture peut contribuer beaucoup », a conclu la députée européenne luxembourgeoise.