Le Président à la tribune,avec un grand P et une prestation engagée et ferme.Aussi ferme qu’il n’a pas hésité à affronter de plein fouet un pays membre,en l’occurence le Luxembourg.S’il doit mener à terme les réformes il a besoin du Luxembourg. Il ne voulait pas dire plus,mais que voulait-il dire au juste?Insinuer que le Luxembourg bloque les réformes,ou que après le combat contre les paradis fiscaux -annoncé avec grand engagement-(Monaco en fera aussi partie!)un autre combat reste à mener:celui de la fiscalité?Il n’en a soufflé mot,mais on le devine,après qu’il a annoncé que d’après sa vision des choses il faut une refonte du capitalisme,que la crise ce n’est pas la faute du capitalisme,qu’il faudra une BCE avec un gouvernement économique,et que par conséquent les divergences avec le président de l’eurogroupe,J.Cl.Juncker sont déjà programmées.En bon escrimeur l’attaque est la meilleure stratégie,mais sied-elle à une homme qui se veut le souverain défenseur des grandes libertés européennes.M.Sarkozy aurait-il oublié que des milliers d’emplois francais dépendent du bien-être de la place financière de Luxembourg.Aurait-il mal digéré que le procès Clearstream a été gagné par l’entreprise,alors qu’elle était souvent en France le synonyme de ce qu’elle n’était pas.