Ce n’est plus comme avant, lorsqu’on croyait encore à l’accident de parcours pour des raisons purement nationales! Le non des Irlandais suivi des annonces d’autres frileux comme les Tchèques, les Polonais par leur Président, l’Allemagne en attente d’un jugement de son plus haut tribunal sur la conformité avec la constitution des textes européens, le « non » pèse plus lourd que les non français et néerlandais. Pour avoir été trop peu soucieux de toutes les embûches possibles les auteurs de le traité de Lisbonne devront avouer que mieux vaut pas de nouveau traité, qu’un accord sur un texte qui ne résout qu’à moitié les problèmes. Et le traité de Nice en est un bel exemple. Eût-on été plus concis en 2001, plus courageux encore avant l’élargissement, plus soucieux des enjeux institutionnels, un meilleur traité à Nice aurait été un progrès. A toutes ses époques de crise, l’Europe en est sortie avec des compromis… Ainsi, celui de Luxembourg en 1966 fut trouvé après une longue période de politique de la « chaise vide », lorsque la France boudait la PAC! Et le chemin est jalonné de périodes de crise, qui, à chaque fois, ont conduit à d’autres progrès. Car les citoyens doivent pouvoir se rendre compte que l’Union européenne avance, lentement parfois, mais quand même…
Lors de son discours devant le PE, le président français Nicolas Sarkozy, s’est affiché grand défenseur d’une Union qui progresse, qui ne souffre pas d’amnésie! « L’Europe a payé cher un mur honteux et la dictature, l’Europe s’est battue pour que la Pologne ait la place dans l’UE. La famille c’est à 27, nous ne devons laisser personne derrière nous. » Ainsi, sont évincées de sa part toutes les réflexions sur une Europe à deux vitesses. Pas d’élargissement avant de nouvelles institutions, autre clarification importante. Priorité reconnue pour le changement climatique, quant au dossier de l’immigration, Sarkozy veut en faire une politique européenne – pour lutter contre les extrémismes… Déjà la veille, le Conseil avait rectifié le tir du texte voté par le PE. Les chances sont données à la présidence française pour se profiler, pour démontrer que la franchise du langage remet la pendule à l’heure. Le discours simplifié, sans doute, a plus de chance d’atteindre le citoyen, qui a besoin de comprendre pourquoi toutes ces tergiversations n’amènent pas de vrai progrès. Et la conclusion que le président français lance aux politiques se martèle dans la conscience de tout un chacun: « L’Europe a souffert de beaucoup de choses et en particulier de la lâcheté de beaucoup d’entre nous, qui n’ont pas toujours assumé les choix qu’ils avaient faits à Bruxelles. »
Lors de son discours devant le PE, le président français Nicolas Sarkozy, s’est affiché grand défenseur d’une Union qui progresse, qui ne souffre pas d’amnésie! « L’Europe a payé cher un mur honteux et la dictature, l’Europe s’est battue pour que la Pologne ait la place dans l’UE. La famille c’est à 27, nous ne devons laisser personne derrière nous. » Ainsi, sont évincées de sa part toutes les réflexions sur une Europe à deux vitesses. Pas d’élargissement avant de nouvelles institutions, autre clarification importante. Priorité reconnue pour le changement climatique, quant au dossier de l’immigration, Sarkozy veut en faire une politique européenne – pour lutter contre les extrémismes… Déjà la veille, le Conseil avait rectifié le tir du texte voté par le PE. Les chances sont données à la présidence française pour se profiler, pour démontrer que la franchise du langage remet la pendule à l’heure. Le discours simplifié, sans doute, a plus de chance d’atteindre le citoyen, qui a besoin de comprendre pourquoi toutes ces tergiversations n’amènent pas de vrai progrès. Et la conclusion que le président français lance aux politiques se martèle dans la conscience de tout un chacun: « L’Europe a souffert de beaucoup de choses et en particulier de la lâcheté de beaucoup d’entre nous, qui n’ont pas toujours assumé les choix qu’ils avaient faits à Bruxelles. »
Remarquable aveu…