Le Dr.Rajendra K. Pachauri, président du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), a présenté aujourd’hui au Parlement européen à Bruxelles le 4ème rapport d’évaluation de son groupe de travail sur le réchauffement climatique. Lors de cette audition intitulé « Comment associer d’autres acteurs principaux- changement climatique, adaptation dans les pays tiers et sécurité mondiale », le Dr. Pachauri a souligné que le changement climatique est bien en cours, et si nous ne changeons rien, les émissions de gaz à effets de serre augmenteront et avec elles la fréquence des événements extrêmes. « L’Europe doit montrer l’exemple, car c’est ainsi que nous arriverons à faire un pas en avant ». D’après l’expert, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’efficacité énergétique doit être amélioré dans tous les secteurs, comme le bâtiment, l’industrie ou le transport. Mais il s’agit également de modifier le comportement de l’être humain, pour avoir une empreinte moins importante sur notre planète et éliminer les catastrophes éventuelles.
Les constatations faites dans le 4ème rapport sont que les précipitations ne cessent d’augmenter dans certaines parties du monde, mais diminuent par contre dans les régions tropicales et subtropicales. Il y a une augmentation de la température moyenne mondiale (hausse de 1,8-4 °C), une fonte des glaciers dans l’hémisphère Nord, et augmentation du niveau des mers de sept centimètres. Selon les prévisions, des événements extrêmes apparaîtront, accompagnés de lourdes précipitations qui auront une répercussion importante sur les ressources aquatiques. Une nouvelle gestion des ressources doit donc être mise en œuvre au niveau européen comprenant le stockage, le recyclage et la recharge de l’eau souterraine. L’Europe doit donc être plus active pour développer des outils de prévision et de planification, et elle peut le faire car elle en a les moyens politiques et technologiques. Elle joue un rôle très actif et peut, en prenant des mesures urgentes et ambitieuses, faire la différence, modifier les points de vue et les politiques à travers le monde.
Les constatations faites dans le 4ème rapport sont que les précipitations ne cessent d’augmenter dans certaines parties du monde, mais diminuent par contre dans les régions tropicales et subtropicales. Il y a une augmentation de la température moyenne mondiale (hausse de 1,8-4 °C), une fonte des glaciers dans l’hémisphère Nord, et augmentation du niveau des mers de sept centimètres. Selon les prévisions, des événements extrêmes apparaîtront, accompagnés de lourdes précipitations qui auront une répercussion importante sur les ressources aquatiques. Une nouvelle gestion des ressources doit donc être mise en œuvre au niveau européen comprenant le stockage, le recyclage et la recharge de l’eau souterraine. L’Europe doit donc être plus active pour développer des outils de prévision et de planification, et elle peut le faire car elle en a les moyens politiques et technologiques. Elle joue un rôle très actif et peut, en prenant des mesures urgentes et ambitieuses, faire la différence, modifier les points de vue et les politiques à travers le monde.
Seul le changement de comportement des pays riches peut redonner du poids aux politiques de limitation des gaz à effets de serre et encourager les pays en développement à trouver des solutions pour réduire leurs propres émissions. Il est donc nécessaire d’étudier comment encourager les pays en développement à adopter une démarche plus proactive.