Trois classes de lycées alsaciens ont ainsi eu la possibilité de poser des questions et donner un aperçu de leur travail sur les systèmes éducatifs européens.
La question qui a préoccupé le plus les élèves a été celle du poids des langues étrangères et du multilinguisme dans le cursus scolaire et dans la vie de tous les jours. D’après Mme Erna Hennicot-Schoepges, le multilinguisme est également un atout énorme pour la promotion de la diversité culturelle, car apprendre une langue ne signifie pas uniquement pouvoir la parler, mais aussi connaître la culture, l’histoire et la civilisation du pays.
Le deuxième point abordé par les élèves a été celui d’une éventuelle harmonisation des contenus d’enseignement au niveau européen. Mais en vertu du principe de subsidiarité, chaque état membre doit assumer la pleine responsabilité de l’organisation et du contenu de ses systèmes éducatifs. Tout acte d’harmonisation des dispositions légales et réglementaires des Etats membres est exclu du champ d’application des articles traitant de l’éducation et de la jeunesse (Art 149 et 150 du Traité)
Finalement, les jeunes ont voulu savoir d’avantage sur le programme Erasmus, programme qui leur permet de faire des échanges pendant leur cursus universitaire. Selon la député il faudrait d’avantage encourager la mobilité étudiante et augmenter les financements pour ce genre de programme, car depuis 20 ans, que 1,5 millions d’étudiants ont profité de ce programme européen.
Cette entrevue a ainsi permis aux lycéens de mieux comprendre le lien qui existe entre l’éducation national et le Parlement européen.