Le climat de la terre est en changement constant. Dans le passé il a changé a travers des causes naturelles. Cependant de nos jours, le terme changement climatiques désigne les changements que nous observons depuis le début des années 1900.
Ces changements, tout comme ceux que les scientifiques prévoient pour le cours des 80 années à venir sont vraisemblablement le résultat de l’activité humaine et non pas le résultat de causes naturelles.
L’effet de serre est un phénomène important en relation avec les changements climatiques, comme il établit le rapport entre les gaz qui maintiennent la chaleur de la terre. Ce sont vraisemblablement les gaz supplémentaires, issus de l’activité humaine, qui constituent la plus grande menace.
Les gaz à effet de serre (GES):
99% de l’atmosphère terrestre est constituée d’azote (78%) et d’oxygène (21%). Alors que ces deux gaz sont essentiels pour de nombreux phénomènes biologiques, ils ne jouent aucun rôle dans la régulation du climat. Le climat est régi par les gaz qui constituent le % restant:
Changement climatique mondial:
Depuis 1988 mise sur pied par les Nations unies du GIEC groupe intergouvernemental sur les changements climatiques pour évaluer l’information et les impacts. (The Intergovernmental Panel on Climate Change IPCC)
Le troisième rapport prédit une augmentation de la T° pour la fin du siècle entre 1.4C and 5.8°C. Le phénomène est complexe et en partie incertain mais on s’attend à:
• une augmentation de la T° à travers le monde,
• un effet sur les précipitations et sur le niveau des mers.
Il y a entre les scientifiques un consensus général que ces augmentations sont dues à l’activité humaine.
Par ailleurs on a pu constater que
• La T° mondiale a augmenté de 0.7C pendant les 300 dernières années, dont 0,5 ° pendant le 20ième siècle (entre 1910 et 1940 et depuis 1976). Pour l’Europe le réchauffement est de 1°C
• 1998 l’année la plus chaude, 2005 la deuxième la plus chaude jamais enregistrée
• Les 15 années les plus chaudes de tous les temps ont été enregistrées dans les 20 dernières années, dont 11 depuis 1995
• Les années 1990 la décennie la plus chaude du millénaire, 1998 l’année la plus chaude depuis l’enregistrement des T° en 1861
• Janvier-Juin 2002 le début d’année le plus chaud dans l’hémisphère Nord
• Nombre total de jours froids avec une T° moyenne < 0°C est passé de 15-20 par an au 20ième siècle à 10 par an • Retrait significatif des glaciers de montagne au 20ième siècle • Augmentation des précipitations dans de nombreuses parties du monde • En Asie et en Afrique, on note une augmentation des épisodes de sécheresse. • Constat d’un dégel croissant du permafrost, avec libération de grandes quantités de méthane sequestrées. • Dans l’Arctique, l’été 2007 a été marqué par un retrait majeur de la banquise auquel on ne s’attendait pas. En septembre, les glaces ne recouvraient plus que 4,13 millions de km2 de l’océan Arctique, soit une diminution de 23% par rapport au précédent record de 5,3 millions de km2 enregistré en 2005. Un recul de plus de 1 million de km2. En 20 ans, le recul a été de 40% et l’épaisseur moyenne de la glace a été divisée par deux. Les glaces pluriannuelles diminuent, la vitesse de dérive des glaces s’accélère et la durée des périodes de fonte augmente. Projections: • Pour la deuxième moitié du 21 siècle, les précipitations hivernales augmenteront dans l’hémisphère Nord et en Antarctique. En même temps, les précipitations hivernales en Australie, en Amérique centrale et dans le sud de l’Afrique vont diminuer. • Sous les Tropiques le motif des précipitations va changer. • Augmentation des T° prévues entre 4°C et 5.8° C en 2100 • Augmentation des extrêmes (Minima et maxima) • Plus de jours chauds, plus de précipitations et plus de tempêtes Impacts: A travers le monde, les scientifiques cherchent et accumulent des preuves du changement climatique. La modélisation est aussi utilisée pour prédire l’évolution de notre environnement et de la météo. L’étape suivante consiste à évaluer les conséquences de ces changements potentiels. L’eau constitue un facteur important: • Précipitations, Augmentation du niveau des mers, inondations, • Comment se protéger, et quels impacts financiers? • Effets sur la santé, pratiques agricoles, biodiversité, récifs coralliens? • Quelles nouvelles opportunités: nouvelles voies de navigation? Exploitation minière? Nouvelles terres agricoles? Adaptation: La liste de ce qui sera affecté par les changements climatiques est infinie, et je ne donnerai ici que quelques exemples de ce que nous devons changer dans notre mode de vie afin de gérer les changements: • Utilisation d’énergies renouvelables: biomasse, solaire, éolienne, géothermie et énergie marémotrice • Augmenter l’efficacité énergétique • Changement du mode de vie individuel, Sceptiques: Bien sûr il existe aussi encore des sceptiques qui argumentent que: 1: les changements ont toujours existé 2. Les modèles informatiques ne sont pas fiables. Alors que l’ont peut saluer l’esprit critique, il devient difficile de nier les faits, et le consensus général s’établit de plus en plus Le Luxembourg et le protocole de KYOTO Dans le cadre du protocole de Kyoto, le Luxembourg doit réduire ses émissions des GES de 28% pour la période 2008 – 2012 par rapport à l’année de référence 1990, soit passer de 12,7 millions de tonnes de CO2 en 1990 à 9,01 millions de tonnes par an. Alors que cet objectif est le plus ambitieux de toute l’union, nous sommes aussi le pays qui détient le record des plus fortes émissions / capita de l’Union. Le transport routier et le tourisme pour l’essence constituent l’élément le plus important des ces émissions. Alors que nous avons souscrit à cet ambitieux objectif, il est intéressant de noter que le Luxembourg dans l’UE 25 est le pays où l’on note la plus forte augmentation des émissions de GES entre 2002-2004 La Commission vient de publier un paquet de nouvelles mesures pour s’engager à accroître l’utilisation des sources d’énergie renouvelables, à diversifier l’approvisionnement afin de réduire les émissions de GES. La stimulation des investissements dans les sources d’énergie renouvelables, l’efficacité énergétique et les nouvelles technologies contribuent au développement durable et à la sécurité d’approvisionnement, tout en facilitant la création de nouveaux emplois et en soutenant la croissance économique, la compétitivité et le développement rural. La promotion et l’utilisation des sources d’énergie renouvelables nécessitent un cadre législatif complet. Le plan d’action sur la nouvelle politique énergétique pour l’Europe préconise les mesures suivantes: – augmenter de 20 % l’efficacité énergétique – réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) – atteindre une proportion de 20 % d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique totale de l’UE d’ici 2020 (actuellement 8,5%) – atteindre une proportion de 10 % de biocarburants dans la consommation totale des véhicules d’ici 2020 Une approche européenne est indispensable pour faire en sorte que les efforts requis pour atteindre cet objectif soient partagés équitablement entre les États membres. Trois secteurs sont concernés par les sources d’énergie renouvelables: l’électricité, le chauffage et le refroidissement, et les transports. Il appartient aux États membres de décider de l’importance relative des contributions de ces secteurs pour atteindre leurs objectifs nationaux, en choisissant les moyens les mieux adaptés à leur situation nationale. La contribution du Luxembourg, à l’objectif de 20% d’énergies renouvelables à atteindre au sein de l’Union européenne pour 2020, devrait s’élever à 11% (0,9% en 2005). Cette contribution à l’effort européen est – mis à part celui de Malte – le moins élevé des pays membres.