Mme Reding a réaffirmé sa volonté de réaliser entièrement le marché commun avec pour objectif de profiter aussi bien aux consommateurs et citoyens européens qu’aux industrie. L’enjeu selon la commissaire pour la croissance et l’emploi est de taille et il convient d’adopter le plus rapidement un cadre légal adapté au marché actuel et répondant aux besoins des consommateurs et citoyens.
Sur la question de l’autorité de régulation, la commissaire a reconnu que si elle ne peut pas résoudre tous les problèmes, c’est pour l’instant l’outil le plus efficace pour coordiner l’action des régulateurs nationaux, toute autre proposition étant par ailleurs la bienvenue. Grâce à cette autorité, les régulateurs nationaux auront la possibilité de mieux coordiner leurs actions sur le plan paneuropéen.
Il a été question de la politique de spectre et de l’avantage à tirer de la dividende numérique. Mme Reding a assuré que si une libéralisation du spectre est inévitable, les Etat nationaux garderont leur prérogative sur les questions relatives à la protection des intérêts sociétaux.
Si sur l’ensemble des propositions les membres ont donné un signal positif pour une coopération étroite avec la Commission, la mise en place de l’autorité reste problématique pour la plupart d’entre eux. Les parlementaires ont émis le voeux de travailler de manière transversale et en bonne intelligence sur ce paquet complexe et aux retombées majeures pour l’UE.
Les membres de la commission ITRE ont également manifesté leur mécontentement sur les approches traditionnels des lobbies des télécom ou des radiodiffuseurs qui campent sur leurs positions respectives et qui manquent de transparence dans leur communication. Le message de la Commission et de la commission ITRE est donc clair : la révision a pour objectif d’arriver à une solution gagant-gagnant au grand profit du marché commun et des citoyens.