L’objectif de cette réunion était de faire le point (méthodologie, ciblage) sur une étude commandée par la commission Culture sur suivi du parcours académique et professionnel des bacheliers des écoles européennes depuis 1995.
Les échanges ont ensuite porté sur les questions relatives à la réforme en cours dans le système des écoles européennes qui tend vers un système de ‘scolarisation européenne’ et donc vers une certaine ouverture du système.
Mme Satu Heikikinen (Ministère de l’Education, Finlande) a pour sa part fait un état des lieux sur la situation en Finlande où l’implantation de la nouvelle agence européenne REACH crée le besoin pour les fonctionnaires européens sur place de scolariser leurs enfants avec l’assurance qu’ils recevront une éducation dans leur langue maternelle.
Avec les 14 Ecoles européennes officielles existant (de la maternelle au Bac) Helsinki, Héraklion et Strasbourg font partie des trois projets d’accréditation en cours, alors que déjà à Parme et à Dunshaughlin en Irlande deux écoles fonctionnent déjà sous le régime de l’accréditation. D’après la convention sur les Ecoles européennes, ces écoles ne sont pas encore en mesure de délivrer le Baccalauréat européen qui sanctionne la fin d’un cursus complet.
Une série d’autres consultations permettront d’apprécier si le modèle multiculturel, multilingue et de mobilité qu’offre le système des Ecoles européennes peut constituer un cadre de référence pour d’autres systèmes d’éducation dans l’UE, et le cas échéant les moyens à mettre en œuvre pour une action politique ciblée.