Le point central de ce rapport pour la commission culture et éducation est que les titres de formation soient délivrés par les établissements d’enseignement supérieur partenaires des Communautés de savoir et d’innovation (CCI) et qu’ils portent le cas échéant le label IET comme marque d’excellence internationale.
Par ailleurs, et pour éviter la fuite des cerveaux, Madame Hennicot a insisté pour que l’IET puisse contribuer favorablement à la mobilité des étudiants et des chercheurs au sein de l’UE grâce à la portabilité des bourses notamment et en adoptant la charte européenne des chercheurs.
Selon la rapporteur, pour tenir sa promesse d’être le symbole de l’excellence européenne, l’IET devra fonctionner dans une structure légère, autonome et indépendante pour définir la stratégie des CCI, elles-mêmes autonomes et indépendantes quant à la partie opérationnelle de leur activité.
Les CCI au cœur du projet grâce à l’intégration du triangle du savoir (innovation, recherche, éducation), devront selon Madame Hennicot, fonctionner tels des établissements publics avec une forte synergie entre les secteurs publics et privés et ce au niveau communautaire.
Elle invite la Commission et les Etats membres à réfléchir à la création d’un fond européen pour la recherche afin de pallier au manque de ressources financières dont souffre l’IET pour l’instant.
Car enfin, si la volonté politique au Parlement peut contribuer favorablement à l’émergence de l’IET, Madame Hennicot au nom du Parlement européen émet des réserves quand à la viabilité financière du projet. La Commission, si elle veut que l’IET soit opérationnel en début de l’année 2008, doit encore travailler à convaincre les Etats membres et le Parlement européen sur la question du financement.