Toutefois, l’approche intergouvernementale pour un comité mixte plus étoffé que nécessaire, comme elle le dit avec politesse – et je voudrais féliciter Mme Lichtenberger pour son rapport –, alourdit tout de même considérablement la coopération. Il va sans dire que la mise en vigueur du système SESAR facilitera la gestion du trafic aérien et nous ne pouvons que donner tout notre appui au commissaire Jacques Barrot en vue d’accélérer autant que possible la phase de développement de SESAR.
Faut?il rappeler que ce système constituerait un apport considérable pour l’environnement, qui serait plus efficace que le système d’échange de quotas d’émission qu’on veut maintenant imposer à l’aviation civile, avec un espace aérien mieux organisé et une économie réelle de kérosène. Non seulement open sky mais aussi clean sky, comme vous l’avez dit, Monsieur le Commissaire.
Je réitère toutefois mes craintes que les accords à ratifier par les États membres retardent la mise en œuvre de SESAR. L’étape qui nous est soumise ce soir est de taille et la date de 2010 est ambitieuse. La phase de développement de SESAR devrait se terminer en 2013. Monsieur le Commissaire, il est justifié d’avoir l’ambition d’avancer dans l’intérêt de la sécurité de l’environnement, mais je demanderai à la Commission de nous dire s’il n’est pas possible d’avancer aussi dans les travaux et quel est l’état d’avancement des travaux réglementaires dans les États membres. Est?ce que la Commission pourrait informer régulièrement le Parlement sur l’état d’avancement de ces travaux?