(félicitations)
Le 11 octobre 2006, était une journée noire pour la société nationale des chemins de fer luxembourgeois et pour la société nationale des chemins de fer français. Sur une section de ligne à double voie, exploitée temporairement en voie unique, en raison de travaux, une collision entre deux trains a fait 6 morts et deux blessés graves. Un train de voyageurs venant du Luxembourg a heurté, en territoire français, un train de fret.
L’accident dû, selon l’enquête, à une erreur humaine d’aiguillage du côté luxembourgeois a un côté tragique, car le chef de poste ayant pris conscience de l’erreur, a déclenché la Radio sol train, une première alarme sonore stridente qui n’a pas été reçue par le conducteur du train de voyageurs. Il a alors voulu couper le courant sur la ligne, mais ce n’était pas possible en raison de la différence d’alimentation électrique entre les deux pays, de plus le convoi luxembourgeois était déjà passé sur le réseau français et donc hors de sa portée.
Monsieur le Commissaire, cet exemple illustre le danger du manque de coordination entre les réseaux ferroviaires. Les citoyens ne comprendront pas qu’en traversant la frontière en train, ils risquent leur vie par l’inadéquation des systèmes.
Pour le Luxembourg, 70% du chiffre d’affaires est représenté par le trafic international, la situation est donc spécifique – ce qui impose d’autant plus d’efforts pour l’interopérabilité des réseaux et ceci en première priorité.
Si la démarche de la commission transport de notre parlement arrive à mobiliser les investissements dans le ferroviaire, c’est bien le chemin qu’il faudra prendre.
Plus d’informations sur: http://www.europarl.europa.eu