Les priorités retenues par le Parlement européen sont documentées par les montants retenus, 9.119 Millions d’euros pour les technologies de l’information et de la communication, 6.050 Millions pour la santé, 2.300 Millions pour l’énergie, et pour la première fois, 1.850 Millions pour renforcer des infrastructures de recherche à des endroits stratégiques, ou pour des domaines particulièrement sensibles. La création du Conseil européen de la recherche est à coup sûr une des grandes innovations du 7e Programme Cadre.
Ce Conseil autonome, composé de personnalités du monde de la recherche, sous la présidence du Professeur Fotis Kafatos, aura la mission de déceler des domaines prioritaires dans lesquels la mise en commun ou l’initiation de projets est opportune.
Autres innovations importantes: le recours au capital à risque avec la coopération de la Banque européenne d’investissement, la plus grande ouverture aux petites et moyennes entreprises et le renforcement des plateformes technologiques, qui assuraient durant le 6e Programme de recherche, la coopération entre les entreprises et les instituts de recherche.
Le reproche de la lourdeur administrative a été pris très au sérieux, le Parlement européen a pris en compte certaines propositions de la Cour des Comptes, toutefois les obligations de contrôle pour tout transfert financier resteront strictes.
Le lancement du premier appel à proposition aura lieu le 22 décembre.
La banque de données Cordis, hébergée au centre des publications qui est domicilié à Luxembourg, sera un outil précieux.
Les résultats des projets de recherche sont bien entendu d’un intérêt évident – s’il y en a! Dans sa réponse à ma question, quels étaient les résultats obtenus par les cinq projets de recherche utilisant des cellules souches embryonnaires sous le 6e Programme Cadre, la Commission relève que « dans le projet relatif à la thérapie par les cellules Bêta (programmation des cellules Bêta pour le traitement des diabètes), les scientifiques sont parvenus, au moyen de cellules embryonnaires humaines, à obtenir des progéniteurs de cellules produisant de l’insuline. Il s’agit là d’une étape importante sur la voie de la régénération d’un pancréas fonctionnel qui n’aurait été possible que grâce à l’emploi de cellules souches embryonnaires humaines, car des cellules souches adultes facilement cultivables n’ont pas encore été identifiées dans le pancréas. » Dont acte.