Les événements récents démontrent qu’il y a urgence pour une réflexion sur les compétences des différentes institutions et leur fonctionnement. Comme le prouve le dossier du textile et le litige avec la Chine il y a de quoi se poser des questions!Le citoyen se demandera certainement si ceux qui ont exigé l’application stricte des quotas n’avaient pas considéré que le secteur de la mode fonctionne avec l’avance d’au moins une ou plusieures saisons et que des commandes avaient été conclues et déjà payées alors que le régime des quotas était connu et aussi sa date de mise en application!Les intérêts des producteurs et des importateurs européens sont diamétralement opposés. N’oublions pas le consommateur qui lui, ne demande qu’à acheter de la qualité à bon prix et se soucie assez peu de la provenance du produit. La cacophonie des Européens vis à vis de la Chine laisse entrevoir la faiblesse des plaidoyers du commissaire. N’aurait-on au moins pas pu éviter la blâmage d’avoir « oublié » des milliers de pulls,chemises,et autres commandes stockés en douane,alors que les rayons dans les magasins risquent de rester vides à la rentrée?
Hélas les temps ne sont plus à la tranquille gestion des problèmes journaliers.
Les crises humanitaires et naturelles qui ont fait la une de l’actualité de cet été sollicitent des réflexions sur l’avenir de la planète et notre survie. Le terrible cyclone qui ravage New Orléans nous met impuissants devant les forces d’une nature déchaînée que nous n’arriverons pas à maîtriser. Et notre propre responsabilité est mise sur la sellette!Ironie du sort:s’il est vrai que le réchauffement du climat et les problèmes qui s’en suivent pourront être réduits par la réduction des gaz à effet de serre,les Etats Unis auraient eu tort à ne pas se joindre au protocole de Kyoto! Et l’Europe devrait se rendre compte de sa dépendance pour l’énergie et agir avec détermination.
Ces sujets occuperont bien le Parlement Européen à Strasbourg. Toutefois reste le fait que ce sont les gouvernements qui agissent, et les parlements qui parlent! Et en Europe jusqu’à présent la commission et le parlement sont tributaires des actions des chefs d’Etat et de gouvernement!