Erna Hennicot-Schoepges (PPE-DE), par écrit. – La Commission n’a pas répondu à ma question si à l’issue du sommet de Helsinki en 1999 le commissaire Verheugen et M. Solana ont dû convaincre le premier ministre Ecevit à donner son accord à la désignation de la Turquie comme pays candidat. Il n’est pas clair si le texte soumis aux Turcs à l’époque était le même que celui qui avait été retenu par le Conseil européen en 1999. J’aimerai connaître la vérité. J’ai voté « oui « pour l’adhésion de la Turquie lors du vote en décembre 2004, par respect pour ceux qui militent pour les droits de l’homme. Depuis ce vote, les provocations de la part des Turcs n’ont pas cessé: La répression brutale de la police lors de la manifestation des femmes (8 mars 2005), la négation du génocide arménien, l’attitude à l’égard des Kurdes et la non-reconnaissance de Chypre m’amène à voter contre le début des négociations. Je me demande si l’admission de la Turquie n’est pas le fruit de pressions américaines et du calcul économique de certains gouvernements européens. De la part du gouvernement turc, il nous faudrait des actes qui prouvent sa volonté de se conformer aux règles de l’Union Européenne.