La coopération européenne en matière de radionavigation par satellite est un projet d’avenir innovant compte tenu de son partenariat public/privé, qui serait en mesure de créer, d’après ce que l’on nous dit, 150 000 nouveaux emplois dans le domaine des nouvelles technologies. Voilà un projet d’avenir qui pourra prouver que les pays européens sont capables de stimuler le développement des nouvelles industries, de créer des emplois ainsi que d’améliorer la qualité de vie de leurs citoyens.
Les modalités de gestion de ce projet soulèvent une question importante et il est souhaitable que le Parlement soit informé des premiers résultats et des modalités de fonctionnement en la matière. Monsieur le Commissaire, d’aucuns doutent que le mode de gestion retenu soit approprié. Au regard des lenteurs constatées de la part du Conseil des ministres des transports, je suggère à la Commission d’initier dès à présent des projets pour profiter de la navigation par satellite en élaborant des itinéraires alternatifs aux endroits névralgiques de nos autoroutes, afin de faciliter la mobilité des citoyens et d’exploiter ce nouvel instrument dès qu’il sera à notre disposition.
L’importance de ce projet pour la recherche et l’observation terrestre doit nous inciter à l’exploiter pleinement et à encourager les projets de recherche spatiale, fût-ce dans le cadre du septième programme-cadre ou auprès de l’AESA. À cette fin, un poste d’observateur au Conseil d’administration pour le Parlement permettrait d’être mieux informé et de coordonner les actions dans ce domaine.
Enfin, une dernière question, Monsieur le Commissaire: dispose-t-on des ressources humaines qui sont nécessaires à la réalisation de ce projet? Sommes-nous certains que les 150 000 emplois seront pourvus par des personnes qualifiées; par ailleurs, quels seront les besoins futurs? Comment les jeunes devront-ils se préparer pour pouvoir accéder à ces emplois?